Blouson aviateur

L’histoire de ce blouson a débuté avec l’achat d’une fausse fourrure imitation peau de mouton aux Coupons de Saint Pierre. J’ai cherché pendant un petit moment le modèle de blouson que j’avais en tête avant de tomber sur le patron Carly Aviator Jacket de chez Style Arc. Une marque de patron alors inconnue pour moi, mais qui vaut le détour pour ce blouson.

Patron

Le patron Carly Aviator Jacket est un patron assez exigeant avec beaucoup de détail, mais il correspondait exactement à mon idée de départ. Le patron PDF est facilement téléchargeable, mais long à assembler comme tout patron avec de nombreuses pièces. Il faut donc être prêt à découper le tout. De plus, les explications sont uniquement en anglais, alors je me suis lancée dans un exercice de traduction. Il est assez amusant de voir qu’en anglais tous les types de points sont des déclinaisons de « stitch » : cover stitch, under stitch, stitch in the ditch ….

Tissu

Le tissu sélectionné initialement, fausse peau de mouton double face, ne convenait pas du tout au patron qui inclut une doublure. Après quelques essais, j’ai abandonné le tissu double face et suis retournée aux Coupons de Saint Pierre pour un faux cuir complété par une fausse fourrure noire. Ces tissus ne sont pas faciles à couper, je recommande dans ce cas un cutter rotatif (le mien vient de chez Rascol) et beaucoup de patience.

Matériel

Au-delà du tissu, il y a besoin des quelques matériels complémentaires et qui n’ont pas été si simples à trouver :

Trucs et astuces

Les surpiqures : toutes les coutures extérieures visibles sont surpiquées avec une aiguille double dans les explications. J’ai rapidement trouvé que cela faisait trop (la ligne de couture plus deux surpiqures). J’ai opté pour une simple ligne de surpiqure. Afin qu’elle soit toujours à la même largeur, j’ai utilisé un pied spécial patchwork qui permet de piquer à 1/4 inch soit un peu plus de 6 mm.

Les poches passepoilées zippées : Ce sont probablement elles qui m’ont pris le plus de temps. Pour les réaliser j’ai regardé plusieurs tutos, je m’y suis reprise à plusieurs fois, mais je suis plutôt contente du résultat. J’ai répliqué cette technique pour faire des gigoteuses à ma fille dont je vous parlerai dans un prochain article.

Les aiguilles spécial cuir : un indispensable pour ce manteau, il y a parfois plusieurs épaisseurs de cuir à assembler et sans ces aiguilles à tête pointues, je ne pense pas que ce soit possible.

Et mon dernier conseil : Ne vous découragez pas ! Un manteau comme celui-là prend un temps infini à monter. J’ai trouvé sur YouTube une vidéo d’une couturière qui s’est filmée pendant le montage du même modèle. Je recommande ! Il y a des hauts, des bas…. Mais un vrai manteau à la fin : ça aide à se sentir moins seule quand on se lance dans un long projet.